La Poste, partenaire de la Chambre syndicale française des
Négociants et Experts en Philatélie (CNEP), organisatrice de « Sorgues 2018 », émet en avant-première le 6 avril, un timbre
et une vignette LISA. Ces deux produits seront en vente pendant
les 3 jours du salon.
Le timbre représente au centre l’Hôtel de ville érigé au XIXe
siècle, les roues à aubes
rappellent toute l’importance de l’eau dans le développement industriel de Sorgues et
enfin le pont des arméniers, inscrit aux monuments historiques depuis 2001.
Le blason de la ville de Sorgues (Vaucluse) comporte un pont à trois arches sur une rivière ondée… En effet, la cité doit son développement à l’eau
abondante de la précieuse Sorgue, qui prend sa source à Fontaine de Vaucluse. Le canal du Vaucluse, creusé vers l’an 900, a permis d’irriguer des terres agricoles et d’alimenter les fontaines de la ville.
Dès le XIIIe siècle, la force motrice des eaux de la Sorgue fait tourner
moulins à blé, papeteries, filatures. Au XIXe
siècle, profitant des canaux
dérivés qui traversent la ville, les roues à aubes font tourner de nombreuses manufactures : minoteries, filatures de soie, fabrique de pierres à
aiguiser…
Sorgues s’industrialise et à partir de 1820, la municipalité lance de grands travaux, comme un nouvel hôtel de ville de style néo-classique en 1859, dont la
façade arbore en son centre trois arches, allusion au premier pont érigé vers 1063, qui enjambait la Sorgue et donna son nom à la ville…
C’est un autre pont reliant les exploitations agricoles de l’île de l’Oiselet à Sorgues qui voit le jour en septembre 1926. Construit sous la pression des habitants pour remplacer les bacs soumis aux caprices du Rhône et faciliter le commerce local, le pont des Arméniers constitue une véritable prouesse technique pour l’époque.
Aujourd’hui, Sorgues chérit son patrimoine et se souvient qu’elle fut choisie par le pape Jean XXII comme résidence, seize ans avant Avignon. Elle se rappelle qu’elle a accueilli Picasso et Braque et que celui-ci y découvrit la technique du papier collé. S’il existe depuis le XIVe siècle, l’incontournable
marché de Sorgues fait toujours battre le c½ur d’une ville qui, tout au long de l’année, propose une programmation culturelle variée et des manifestations qui créent l’événement, comme le Salon philatélique de printemps.
© La Poste - Fabienne Azire
Création et gravure Sophie BEAUJARD
Impression : taille-douce
Format du timbre : 60 x 25mm
Tirage : 800 000 exemplaires
Valeur faciale : 0,95¤
Source : Philaposte