André Japy
est né le 17 juillet 1904 à Beaucourt, dans le Territoire de Belfort. À la direction de l’entreprise familiale, il préféra l’aviation à laquelle il s’initia tardivement, en 1932, mais grâce à la compétence reconnue du pilote instructeur Guy Bart, sa progression dans l’art du pilotage fut fulgurante. Il obtint son brevet dès le lendemain de son lâché. Son brevet en poche, il entreprit aussitôt des vols en Europe, puis vers l’Afrique. Il s’entraîna graduellement aux vols de nuit et sur des distances chaque fois un peu plus longues afin de tester l’autonomie réelle de son appareil. Le 16 décembre 1935, André Japy réussit sa tentative de record Paris-Saigon à bord de son Caudron-Renault Aiglon de 100 chevaux. De retour en France après son accident au Japon, il établit de nouveaux records en reliant Istres à Djibouti (record de distance en ligne droite). Élevé au grade de chevalier de la Légion d’honneur, en 1936, puis officier de la Légion d’honneur en 1937, il se vit remettre, en 1938, le prix Henry-Deutsch-de-la Meurthe pour son raid Istres-Djibouti, ainsi que la médaille Louis Blériot, décernée par la Fédération aéronautique internationale, pour l’ensemble de ses exploits. En 1946, André Japy se rendit à Tahiti comme météorologue. Il acquit un avion qu’il mit au service de la communauté tahitienne. Il regagna Paris en 1970 et mourut quatre ans plus tard, victime d’une crise cardiaque alors qu’il se promenait sur une plage de Bretagne.
Le timbre est illustré par un portrait d'André Japy avec à sa droite, une vue de son avion emblématique le Caudron Simoun, au-dessus un torri (portail traditionnel japonais), des oies sauvages et un soleil rouge symboles du Japon dont il fut très proche. Sur les contours de feuille sont représentés : une vue en coupe de l'avion, le drapeau japonais, les cadrans du Caudron Simoun C.630 et la marque Caudron